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Blam, Bang, Boom !

Dimanche 8 mai 2011 à 9:46


 

Le Transporteur (The Transporter)
Sorti au cinéma le 23 octobre 2002, disponible en DVD et blu-ray.
De Louis Leterrier.
Avec Jason Statham, Shu Qi, Matt Schulze....
Tous publics.



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Produit par EuropaCorp (la boîte de Luc Besson, ce timbré qui a envie de monumental dans le cinoche français, quelle audace...), ce film franco-américain qu'est Le Transporteur n'est pas un film "intelligent", ni un "bon film", comme le dirait Yannick Dahan, mais un film bourrin, au scénar' aussi épais que du papier cigarette, prévisible, et qui enchaîne baston sur scène de poursuite sur scène d'explosion. Mais depuis quand Besson scénariserait-il (oui, parce qu'il est également le scénariste) des films supra-intellectuels ? Certes, on peut regretter la prévisibilité du scénario, et des méchants trop caricaturaux, mais au fond, ce qu'on attendait du Transporteur, c'était voir Statham les défoncer à coup de poings, tout en réalisant des cascades de fou avec des voitures, et au passage, prendre le temps de se taper la bombe du film, incarnée par la magnifique Shu Qi, et ça, ça ne rate pas.

Le film s'ouvre en effet sur une course-poursuite digne de demeurer dans les annales du genre : rapide, dynamique, impressionnante, enchaînant les plans d'intérieur/extérieur/gros plans/plans larges à la vitesse de la lumière. Après ce démarrage en fanfare, on pourra regretter une légère baisse de rythme, mais néanmoins, ces vingt-cinq minutes un peu moins dynamiques servent à planter le décor, et esquisser le caractère du héros, un caractère rigide, calme (à condition de lui foutre la paix...). Les scènes de baston, qui mêlent hommage aux films de kung-fu et aux films français de gros bras balèzes (comme ceux dans lesquels jouaient Lino Ventura ou Jean-Paul Belmondo), ne se prennent pas au sérieux, et heureusement, sinon elles verseraient dans le ridicule, mais en restant ouvertement badass et légères, elles sont tout simplement drôles et divertissantes, sans oublier d'être bluffantes, car extrêmement bien réalisées.


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Le film n'hésite donc pas, au titre du pur divertissement bourrin, à verser dans la surenchère en permanence, et n'hésite pas non plus à passer outre quelques (énormes) incohérences, comme cette attaque digne d'un film de guerre de la maison de notre héros à Nice (adieu la belle maison sur la plage !), à coup de rockets, AK-47 et autres. Mais l'humour fait délicatement passer la pilule de telles monumentales incohérences, grâce
notamment au personnage incarné par François Berléand, drôlissime dans son rôle de flic, et aux dialogues, qui même en VF parviennent à être savoureux, malgré quelques phrases finalement bateaux, qui seraient beaucoup mieux passées en anglais.

Esthétiquement parlant, on se trouve face à un film qui sait conserver un excellent aspect visuel. Le film s'enchaîne également très bien, malgré des ellipses qu'on bouscule bien un peu, et son heure et demie passe à une vitesse folle. Finalement, on ne peut que s'esclaffer de voir notre héros faire des choses de plus en plus improbables et folles, mais toujours avec succès et en retombant sur ses pattes. On trouvera ça très drôle et distrayant si on fait abstraction de l'absence totale de réalisme, sinon on passera à côté du film dans son ensemble.

La musique tient davantage d'une playlist à base de chansons de rap et de r'n'b que d'une vraie bande-sonore originale. Parfois, certains morceaux plus que répétitifs produisent un certain effet de lassitude sur le spectateur (comme ce fut mon cas) pendant certaines scènes d'action, mais heureusement ce n'est pas le cas dans tout le film.

En somme, Le Transporteur, premier film d'une trilogie qui a eu tendance à devenir carrément mauvaise, est un film de qualité, un produit qui s'est bien vendu, et qui respecte son cahier des charges : action, cascades, un scénar' prévisible presque dans ses moindres détails, mais un bon moyen de divertissement, qui ne se prend pas au sérieux.

Samedi 7 mai 2011 à 20:13




 
Thor
Sorti au cinéma le 27 Avril 2011.
De Kenneth Branagh.
Avec Chris Hemsworth, Natalie Portman, Anthony Hopkins...
Tous publics.

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Bon, je savais que me concernant, aller voir Thor ne présentait aucun risque. D'abord, parce que j'adore les films de superhéros, la mythologie en général, et que les gros blockbusters ricains en 3D, globalement, ça me fait kiffer.


J'ai été bluffée par une 3D très bien utilisée, absolument magnifique, et finalement, on ne peine à suivre l'action que lors de scènes de mélées, heureusement courtes. Une action fluide, des décors somptueux, tout facilite l'immersion la plus complète dans le conte que Kenneth Branagh met en scène. Tous les personnages, jusqu'aux plus secondaires, sont plutôt bien esquissés, les caractères bien mis en évidence, et on n'a pas l'impression d'assister à un défilé de personnages stéréotypés. Certes, les personnages de Thor sont loin d'avoir une profondeur abyssale, mais ils transcendent plutôt bien les archétypes du genre, et s'élèvent par leur côté très badass au rang de personnages mythiques à part entière. En effet, à l'instar d'un Hulk, d'un Iron Man ou consort, et en tant que bon public, j'estime que Thor prend tout le parti du film de superhéros à la dimension mythologique, touchant ainsi son audience par l'universalité des sentiments et des thèmes qu'il prend pour bâtir son intrigue : trahison, amour (fraternel, paternel, maternel ou autre), amitié, dilemmes. Magnifiant l'aspect mythologique par le grandiose et la brilliance des décors d'Asgard, Kenneth Branagh prend volontairement le spectateur par la main et l'invite à un voyage au coeur des histoires qui, dans toutes les mythologies qui ont voyagé jusqu'à nos époques, se retrouvent et se recoupent, et caractérisent un héritage que nous avons tous en commun. Finalement, pourquoi adhère-t-on à une histoire comme celle de Thor et de ses compagnons ? Pour la même raison que nous adhérons à la mythologie d'Avatar, du Seigneur des Anneaux, et autres : parce que chaque élément de l'histoire touche à quelque chose d'universel. Et c'est là la grande force de ces films-sommes, qui résument sans réduire des thèmes chers qui nous suivent depuis l'enfance.


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Du côté plastique, on ne peut rien reprocher. Thor jouit d'une esthétique qui réjouira les mirettes, et d'une grande fluidité du montage qui ne manque pas de dynamisme. On pouvait craindre un scénario cousu de fil blanc mais il n'en est rien, puisque les rebondissements sont loin d'être aussi prévisibles que prévus, et le film s'enchaîne sans accroc. La fin ne verse pas non plus dans la démagogie souvent regrettable de certains blockbusters, puisqu'elle ne se contente pas d'un simple retour à l'équilibre initial, mais annonce plutôt une suite qui sera plus qu'attendue pour ma part.
La bande-son, orchestrale, n'est pas ultra-remarquable.

Les têtes d'affiches que sont Portman et Hopkins livrent des performances tout-à-fait sympathiques et parfois comiques, dans tous les cas tous les personnages sont très attachants. Chris Hemsworth, jusque là relatif inconnu au bataillon, fait un parfait superhéros, à la fois canon, badass, et dont les faiblesses font au final la force, au-delà du surnaturel qui habite le personnage.

La VF n'est même pas si pourrie que ça - étonnant ! - et l'humour est très présent dans les dialogues, et le film est également bourré de clins d'oeil (Iron Man, Hulk...).


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Bref, un film ultra-visuel qui se laisse vraiment bien regarder, et qui réussit son pari : nous distraire, et nous faire rêver.

Mercredi 13 avril 2011 à 21:49



Le Flingueur (The Mechanic)
Sorti au cinéma le 6 avril 2011.
De Simon West.
Avec Jason Statham, Ben Foster...
Interdit aux moins de 12 ans.



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Le Flingueur annonce le ton dès les cinq premières minutes : il s'agit très clairement d'un film typiquement bourrin, dont le scénario est aussi épais que du papier cigarette, et dont le budget a été englouti dans les scènes de fight, d'explosions, de casse en tout genre et de bonnes vieilles giclées d'hémoglobine. N'allez pas voir Le Flingueur en espérant y voir un film intelligent et élaboré, ça n'est pas le cas. Très old school, Le Flingueur se situe très clairement dans la catégorie de ces films sans prétention gonflés à la testostérone, sans autre but que d'offrir un spectacle violent et fun pendant une heure et demie. Et parfois, ça fait du bien ! 


Inutile de s'attarder sur un scénario ultra-simpliste, prévisible, sur des personnages archétypaux et sur une narration des plus évidentes ; le film n'est absolument pas original pour deux sous (d'autant qu'il s'agit d'un remake), et reste dans la lignée des films d'actions des 80's. En somme, un tueur trompé, un petit nouveau qui veut apprendre, et beaucoup de bordel. Mais cette simplicité ne nuit pas tant que ça, puisque dans son apparente simplicité, le film s'enchaîne bien, sans grosses incohérences, si ce n'est à la fin (mais pouvait-il en être autrement ? Personnellement, cette fin capillotractée m'a bien faite rire moi !). Le film est un peu long à se mettre en place, mais une fois que c'est parti, c'est parti comme dirait l'autre !
Jason Statham confirme que les rôles de gros bras badass de film d'action, c'est son truc, et Ben Foster est tout à fait convaincant.

http://stray-bullets.cowblog.fr/images/jasonstathamasarthurbishopinthemechanic.jpg(Non mais sérieusement, il a pas la gueule d'un mec qu'il faut pas faire chier ?!)


L'intérêt du film réside donc principalement dans les scènes d'action (c'est-à-dire 99% du film), bien filmées, bien mises en scène, à la fois gore, rythmées, et funs ! D'ailleurs, visuellement parlant, le film est drôlement bien léché. Ajoutez une bonne grosse musique par dessus, et en avant, compagnie. Sans prétention aucune, le film parvient à distraire, malgré une VF pourrie qui doit ruiner une bonne partie des dialogues. La fin du film, critiquée, est certes, un peu tirée par les cheveux, carrément prévisible aussi, mais sans vouloir spoiler, si Statham mourrait à la fin, vous trouveriez ça normal vous ? Bah personnellement non.

Bref, vous l'aurez compris, Le Flingueur est un film qui ne vaut que si l'on peut trouver marrant un étalage bourrin d'une heure et demie, avec un scénario réduit à son minimum syndical, au casting musclé et aux répliques toutes plus décalées les unes que les autres. Et puis bon, moi, on me montre des abdos, du sang, des fights, et j'suis contente, alors... (Je caricature, n'allez pas penser que je suis incapable de regarder des films sérieux non plus...).


 

Mardi 22 mars 2011 à 10:59


  Lire cet article en écoutant le sublime morceau ultra-connu "It's a long road" tiré du premier film.








John Rambo (Rambo)
Sorti au cinéma le 6 février 2008, disponible en DVD et blu-ray.
De Sylvester Stallone.
Avec Sylvester Stallone, Julie Benz, Paul Schulze...
Interdit aux moins de 12 ans.


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Puisqu'on y est. Période Stallone on. Donc forcément, quand je suis tombée sur le DVD de John Rambo à Odyssée, fauchée ou pas, il FALLAIT que je l'achète. C'est un investissement sur le long terme, je vous assure. Si vous ne l'avez pas dans votre DVDthèque, comme tous les autres d'ailleurs, achetez-le, franchement, achetez-le.

Par où commencer ?
Peut-être en disant que Stallone signe un film on ne peut plus attendu par les fans du genre, après une série de films qui avaient ralenti sa carrière. John Rambo, juste après Rocky Balboa, est un film qui reprend les codes des précédents, mais en fait une oeuvre plus mature, plus sombre aussi, dans sa mise en scène. On peut même dire qu'il s'agit d'un véritable "revival" d'un héros aussi sujet à polémique que celui qui l'incarne. Malgré une violence extrême, bien que fascinante, l'émotion l'emporte finalement. Parce que comme le dirait Yannick Dahan (et on ne peut mieux le dire) "John Rambo n'est pas une oeuvre barbare, mais une oeuvre témoin de la barbarie". En effet, Stallone, loin des controverses que les premiers films ont pu suscité à l'époque d'une politique américaine visant à limiter les scandales autour du Vietnam, rend son film profondément humaniste, sans pour autant le noyer dans une réflexion pro-catholique. Non, malgré le fait que nos volontaires pour des missions humanitaires soient membres d'une Eglise, jamais le personnage de Rambo ne prend fait et cause au nom d'une morale religieuse, mais davantage pour lui-même, sorte de rédemption sans ambition croyante.
Cela se ressent forcément au niveau de la mise en scène, sombre, privilégiant un décor de chaos au coeur d'une forêt vierge, désormais souillée, car l'action se situe dans les forêts birmanes, théâtre sanglant de la guerre civile. Ce contraste entre un lieu millénaire et paisible, et la violence et le dynamisme des scènes de massacre rend le spectateur forcément très mal à l'aise. Finalement, John Rambo devient un véritable plaidoyer contre la guerre, mettant en avant son absurdité, et toute son horreur, sans jamais idéaliser son personnage.
John, torturé, prisonnier d'un passé traumatisant, n'est pas aussi caricatural que certaines critiques l'ont affirmé à la sortie du film. Laconique, violent, et blasé, Rambo ne fait que montrer ses faiblesses par sa force. Toutefois, les scènes finales démontrent à quel point la réflexion de Stallone sur le traumatisme d'un homme qui a perdu sa foi en l'homme après avoir connu la guerre du Vietnam (et il n'en va pas autrement dans des oeuvres bien plus plébiscitées comme Full Metal Jacket ou Voyage au bout de l'Enfer, et encore Apocalypse Now) va au-delà du simple échantillon nécessaire à faire passer la pilule auprès des critiques qui jugeront toute cette violence inutile. Sylvester Stallone hisse son film au rang de véritable film de guerre dans lequel le personnage principal s'assume entièrement comme guerrier, sans pour autant tomber dans la complaisance, dans un monde qui ne laisse pas le choix à un homme comme lui. Pas de triomphe glorieux final, mais une victoire nuancée, et un échec amer qu'il faut reconnaître de l'incapacité flagrante de l'humanité à vivre rassemblée.
La musique, reprenant les thèmes chers à tous les fans, souligne avec une force certaine des séquences poignantes d'émotion, ou donne un punch incroyable aux scènes d'action.

Rambo est bel et bien un héros et il est mis en scène comme tel, au moyen de contreplongées par exemple, mais un héros perdu au début du film, perdu dans son passé notamment. On ne peut d'ailleurs qu'être impressionné par l'hallucinante scène de cauchemar/flashback dans la première moitié du film, dont les images subliminales nous rappellent que loin d'être un héros, John est avant tout une victime abandonnée par un pays qui n'a jamais voulu reconnaître l'horreur dans laquelle ont été plongé les jeunes Américains au Vietnam.

Une oeuvre loin des clichés pro-américains ou pro-catholiques donc, mais un film humain et humaniste qui fait ressortir toute l'horreur d'un monde où les êtres n'ont pas d'autre choix que se battre pour leur survie ou la survie des leurs, et non une apologie de la loi du talion. Stallone, loin de la caricature que l'on tente de faire de lui, est définitivement propulsé au rang de cinéaste classique par ses derniers films.


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Pour terminer sur une note un peu plus réjouissante, une citation de Yannick Dahan : "John Rambo c'est de la balle, de la balle COSMIQUE !". Et comme toujours, il a bien raison.


Bande-annonce de malade pour film de malade.


Dimanche 20 mars 2011 à 21:10



Largo Winch II
Sorti au cinéma le 17 février 2011.
De Jérome Salle.
Avec Tomer Sisley, Sharon Stone...
Tous publics.

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Quand des films français se payent le luxe de faire apparaître les jambes croisées de Sharon Basic Instinct Stone, d'avoir une affiche digne d'un gros film d'action assumé, et démarre par une course poursuite d'anthologie, on se dit que oui, il y a encore de l'espoir. Jérome Salle et Julien Rappeneau (deux personnes que j'ai eu l'immense chance de rencontrer au Festival de Sarlat 2009 pour l'avant-première du premier opus, avec Tomer Sisley et Mélanie Thierry) rempilent à l'écriture du scénario et Jérome Salle reprend les rênes de la réalisation, avec cette fois-ci encore plus de liberté laissée au niveau de la mise en scène. Assumant parfaitement sa forte influence du cinéma d'action américain, le réalisateur se lâche, et insiste bien plus que dans le premier acte sur les scènes d'action (le budget a du être sensiblement augmenté), plus rapides, plus longues, plus nombreuses, et surtout bien plus impressionnantes.

De scènes de poursuite en scènes de bastons dont les chorégraphies n'ont rien à envier aux géants du genre, Largo Winch II a décidé d'en mettre plein la vue. Le film, qui alterne flashbacks et flashforwards, nous balade de Hong-Kong à la Thaïlande et la Birmanie, dans un décor somptueux mis en valeur par une photographie impeccable. Les cadrages, encore plus travaillés que ceux du premier film qui pourtant n'avait à rougir de rien, sont à la fois très beaux et originaux. La multiplicité des prises dans les scènes d'action permettent un découpage ultra-dynamique au montage et confèrent au spectateur de belles montées d'adrénaline. Les scènes de baston (on connaissait le goût de Jérome Salle pour ce genre de scène étant donné l'hallucinante fight sur le toit terrasse dans le premier Largo Winch) sont carrément décomplexées, et on sent bien que ses producteurs lui ont lâché la bride. Un peu plus de violence, un scénario qui se rapproche d'ailleurs plus des BD puisque machinations et complots à visées économiques et personnelles, et un film beaucoup plus mature et abouti que le premier, c'est dire. Les personnages secondaires, ébauchés le premier opus, prennent toute leur dimension, et d'autres bien connus des afficionados de la BD qui se désespéraient lors de la sortie de Largo Winch I apparaissent, comme le légendaire Simon Ovronnaz, par ailleurs physiquement très loin de l'apparence assez répugnante qu'il dégageait dans la bande dessinée.

La musique d'Alexandre Desplat, déjà compositeur du score du premier film, rempile pour un résultat à la hauteur de ce qu'on peut attendre de ce français désormais reconnu mondialement.

En bref, si le scénario bute parfois sur quelques infimes incohérences, rien ne peut nous faire sortir de l'ambiance porteuse de ce film français qui montre qu'il peut très bien s'élever au rang des films d'action dont il s'inspire très clairement, tout en conservant une bonne dose d'humour mais aussi d'émotion. Surtout ne pas se priver de cet excellent moment de cinéma.

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