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Blam, Bang, Boom !

Samedi 28 avril 2012 à 19:08






A Dangerous Method
Sorti au cinéma le 21 Décembre 2011.
De David Cronenberg.
Avec Keira Knightley, Michael Fassbender, Viggo Mortensen...
Tous publics.



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David Cronenberg est un de ces cinéastes géniaux au parcours sans faute. Il n'y a qu'à nommer ses deux précédents films A History of Violence et Les Promesses de l'Ombre pour se rendre compte du talent de ce réalisateur. A Dangerous Method n'échappe pas à la règle et est également une vraie réussite.


Passons rapidement sur l'aspect esthétique du film : les décors du XIXème-XXème siècle sont très réussis, l'immersion est totale. Les décors jouent d'ailleurs un rôle important dans l'illusion de confinement de plusieurs scènes d'intérieur. On ne va pas voir A Dangerous Method pour son aspect visuel, certes, c'est pourquoi je ne le traiterai pas en profondeur, mais il faut néanmoins souligner que le souci de réalisme de Cronenberg est toujours intact.

Le genre du film se situe, comme souvent dans la filmographie de Cronenberg, entre le drame et le thriller. Dans A Dangerous Method, on assiste ainsi aux balbutiements de la psychanalyse dans ses premières mises en pratique. L'intrigue s'attache à trois personnages aux liens complexes : Carl Gustav Jung, un jeune médecin fasciné par les thèses novatrices de Sigmund Freud, son contemporain, et une jeune femme qu'il tente de soigner, Sabrina Spielrein. Tout au long du film, les rapports entre les personnages ne cessent d'évoluer, de l'admiration à l'envie, de l'amour à la haine, ce qui donne un tissu d'émotions tout aussi complexe que les rapports humains peuvent l'être. La qualité de l'interprétation y est pour beaucoup : Michael Fassbender, troublant, y incarne un Carl Jung d'une grande justesse, face à Keira Knightley dans son meilleur rôle, loin des personnages fades et "faciles" de blockbuster qu'on lui connaissait. Les scènes de thérapie sont d'une puissance incroyable et elle y démontre sa capacité à jouer des rôles "difficiles". Viggo Mortensen, qui incarne Freud, a su donner à son personnage beaucoup de charisme. Une apparition de Vincent Cassel, remarquable, est à noter également.

Pour les passionnés de littérature et d'histoire, ainsi que de philosophie, ce film est un véritable bijou. Il met en scène la complexité à cerner une "science" aussi novatrice que la psychanalyse, et ses premières limites, ses premières contradictions, mais aussi la difficulté à cerner l'amour, la mort, les rapports père/fils...

Violent, tourmenté, A Dangerous Method malmène le spectateur pendant toute sa durée, à la fois voyeur, interrogateur, et pourtant fascinant. Un film à voir absolument, qui vous donnera envie de vous documenter sur le sujet, et vous encouragera à vous poser des questions.

Lundi 14 février 2011 à 19:12



Black Swan
Sorti au cinéma le 09 février 2011.
De Darren Aronofsky.
Avec Natalie Portman, Vincent Cassel, Mila Kunis...
Avertissement jeunes spectateurs.


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Nominé 5 fois aux Oscars, la performance de Natalie Portman récompensée aux Golden Globes, la promotion énorme, on peut dire que Black Swan était attendu au tournant, tant par la critique que par le public, familier ou non des films de Darren Aronofsky, souvent particuliers et détonnants compte-tenu de l'actuelle politique de non-prise de risque des producteurs majeurs. Mais depuis Requiem for a Dream, Aronofsky est devenu "bankable", et pour Black Swan, il se paye le luxe de faire tourner la sublime Natalie Portman, qui change en or tout ce qu'elle touche depuis quelques années, et le frenchy Vincent Cassel (et on peut applaudir sa performance en langue étrangère - sans ironie). Fort de ses deux têtes d'affiches, Black Swan ancre son scénario dans le milieu du ballet, et présente de multiples dimensions : celle, documentaire, de l'institution de la danse classique, du travail harassant des danseurs et des danseuses et de leur dévouement sans limite - "Blood, pain, sweat and tears" comme l'a qualifié le réalisateur - pour obtenir la perfection ultime, le seul moment d'accomplissement par ailleurs, c'est-à-dire le ballet lui-même. Car si tout n'est que beauté sur scène, les coulisses sont le lieu des doutes, des sacrifices, de la douleur. Et Black Swan présente sans complaisance ni clichés les deux aspects.
    
    Le thème du double est évidemment au centre du film, tant au niveau du scénario qu'à celui de la mise en scène. Le ballet choisi, tout d'abord, Le Lac des Cygnes, n'est pas choisi par hasard, puisqu'il s'agit de présenter la tension entre le cygne blanc et son double maléfique, le cygne noir. Le personnage principal, Nina Sayers, doit interpréter les deux cygnes, mais, pure, tranquille, infantilisée par sa mère, elle n'a pas l'envergure du cygne noir, et va donc descendre dans ses propres enfers pour chercher au fond d'elle-même la violence et la perversité, afin de devenir le double d'elle-même. Miroirs, jeu de reflets et apparitions, Aronofsky nous entraîne à la suite du personnage dans cette descente, de plus en plus angoissante, et nous fait le témoin de sa métamorphose. La folie du personnage, ses hallucinations, devient de plus en plus évidente avec le temps, mais également plus fascinante. La fascination et la peur sont des thèmes fondamentaux avec lesquels joue le réalisateur : fascination et peur des spectateurs pour les personnages, mais également de Nina pour le personnage interprété par Mila Kunis, qui l'attire par sa sensualité, qui semble ne pas avoir de carcan, mais qui lui inspire également de la crainte, et de la haine, du fait du rapprochement de l'histoire du ballet et du film, à savoir le cygne blanc trahi par son double maléfique qui lui vole son amour, le poussant à l'auto-destruction. La mise en scène constitue l'écho parfait de ce que le film dit par son scénario, mettant en avant les reflets, parfois à l'infini de ces danseurs toujours concentrés sur leur image, en quête de perfection, mais aussi les apparitions des personnages, leurs hallucinations, leurs illusions, la métamorphose de ces derniers - à la limite du fantastique.

    Le résultat esthétique est à couper le souffle. Le recours à la caméra portée nous permet de nous immiscer au plus près des personnages, sur scène comme en dehors, créant dynamisme et mouvement. Peu de plans d'ensemble de la chorégraphie donc, Aronofsky ayant clairement affiché son intention de placer le spectateur au plus près, lui offrant un regard nouveau sur le monde du ballet, un regard que n'a que le danseur ou le chorégraphe, tandis que le spectateur, connaisseur ou novice, se contente d'apprécier un ensemble, un résultat, un tout, tandis que le danseur s'est sacrifié pendant des mois pour arriver à cette apparente perfection. Le recours au hors-champ est essentiel, tout comme au son, qui y est pour beaucoup dans la création de cette ambiance angoissante.

    Enfin, saluons la performance tout simplement hallucinante de Natalie Portman, métamorphosée dans ce film, qui parvient à donner l'illusion d'être une danseuse depuis des années après seulement un an d'entraînement intensif, ammaigrie, mais toujours sublime, qui mérite à plus d'un titre ses récompenses.

Black Swan est un film qui marquera les esprits durablement. Aronofsky signe peut-être là son film le plus abouti, le plus mature : il confirme tout son talent de metteur en scène, original et inventif. A voir et revoir absolument : la claque incontestable de ce début d'année.

Mercredi 2 février 2011 à 18:42



Australia
Sorti le 24 décembre 2008 au cinéma, disponible en DVD et Blu-ray.
De Baz Luhrmann.
Avec Nicole Kidman, Hugh Jackman, David Wenham...
Tous publics.




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Bienvenue à la projection du nouveau film de Baz Luhrmann, produit comme toujours par Kleenex, et conseillé en cas de sinus bouchés. 

Le drame à la Luhrmann, ça n'a vraiment fonctionné avec moi qu'avec Moulin Rouge, devant lequel, je le confesse, j'ai dû épuiser un stock impressionnant de mouchoirs. Malheureusement, Australia n'a pas la grandeur de Moulin Rouge, et malgré la prestation à saluer de ses deux acteurs principaux, ainsi que la magnificence du décor, il ne touche pas vraiment son but.

Comme toujours chez Luhrmann, on se retrouve avec des personnages à la fois drôles et touchants, maladroits, passionnés, que les circonstances mettent à l'épreuve. Ce qui m'a vraiment emballée tout au long du film, c'est le profond "background" historique, à savoir l'Australie à l'époque de la Seconde Guerre Mondiale, et à l'époque des politiques d'intégration des aborigènes, qui a mené à la tristement célèbre "Stolen Generation". D'ailleurs, le film traite ouvertement le problème du racisme, ainsi que du décalage des univers, celui de l'aristocratie anglaise qui débarque dans l'univers de l'Australie profonde des éleveurs, et qui se confronte à celui des aborigènes. Par ailleurs, ce dernier milieu est à mon goût un peu trop entouré de mysticisme pour se vouloir vraiment crédible.

Puisqu'il faut bien commencer par quelque chose, saluons d'abord le travail réalisé sur la mise en valeur des paysages, grandioses, et les moments les plus intenses du film sont sans aucun doute ceux de ces grandes scènes d'extérieur, et de poursuite à cheval.
L'interprétation de Nicole Kidman et de Hugh Jackman est impeccable, mais les seconds rôles sont assez intéressants pour que le film ne tourne pas uniquement autour d'une love story contrariée.

Malheureusement, le film est bien trop long, et aurait pu se contenter de développer une intrigue plus rassemblée plutôt que de diviser le film de la sorte, à savoir, la première heure et demie pour la love story, la deuxième heure pour la mettre en branle, courir après un gamin, séparer tout le monde, faire pleurer le public, et repartir pour un happy ending nuancé. Bref, cette deuxième heure est de trop, malgré les scènes de guerre impressionnantes. A force de vouloir pousser le pathos, Australia lasse son monde. On finit par en avoir assez de trop de malheurs, et de personnages qu'on croit mort à tour de rôles pour finalement réapparaître sans une égratignure avec ce qu'il faut de violons pour émouvoir un troupeau de bourreaux. La deuxième partie du film est bourrée de longueurs et tente de faire rebondir l'intrigue sans y parvenir, à l'inverse d'une première partie où l'on ne cessait de découvrir quelque chose. On se retrouve avec l'impression d'un démarrage très fort du film, qui amène son spectateur du point A au point B, et quand on se retrouve avec tous les éléments d'une fin, on repart pour une autre heure de film qui cherche à cacher par tous les moyens possibles son essoufflement.

Australia est un film qui aurait gagné à être plus court, et ainsi plus percutant, plus explosif. En s'étirant en longueur, il retombe dans des clichés du film de guerre et de romance déjà trop vus, sans parvenir non plus à les traiter de manière originale, ce qui faisait pourtant la force des films de Lurhmann.


Jeudi 27 janvier 2011 à 17:44


Le Bruit des Glaçons
Sorti au cinéma le 25 août 2010, disponible en DVD et blu-ray.
De Bertrand Blier.
Avec Jean Dujardin, Albert Dupontel...
Tous publics.


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"C'est l'histoire d'un mec qui rencontre son cancer."

Le film de Bertrand Blier pose la question "Peut-on rire de tout ?". Personnellement, j'ai longuement hésité à aller voir le film. Pour des raisons qui n'ont pas à être étalées ici, je voyais difficilement comment il était possible de rire du cancer. Toutefois, la curiosité m'a poussée à aller le voir. Et malgré un bilan mitigé, je n'ai pas regretté d'avoir tenté l'expérience.

Le Bruit des Glaçons traite son sujet sans jamais réduire la maladie à quelque chose de ridicule, et l'humour ne vise jamais à la dédramatiser. Au contraire, il provoquera souvent le rire, mais un rire jaune, provoqué par des réflexions cyniques du personnage du cancer, incarné par Albert Dupontel (excellent, comme toujours). Le film oscille entre la comédie et le drame en permanence, passant de l'une à l'autre des tonalités de scène en scène, et sans être répétitif ni complaisant dans la représentation de la douleur. . On se surprend même à éprouver une certaine peur pour les personnages des cancers, froids, cyniques, malsains, littéralement effrayants, une véritable représentation de ce que, dans l'inconscient, une maladie comme le cancer peut signifier.

Malgré tout, le film souffre parfois de longueurs, et de son aspect trop "théâtral" : on a souvent l'impression de voir des personnages évoluer sur une scène, et dialoguer entre eux comme le feraient des acteurs de théâtre, et avec des répliques qui paraissent trop "écrites" pour le cinéma. 
En dépit de ce défaut, on finit par s'attacher réellement à ces êtres à la dérive, qui, une fois malades, semblent découvrir la vie et l'amour de nouveau, et vont chercher à lutter par tous les moyens possibles contre la maladie. Il y a peut-être là à tirer le vrai message du film.

Jean Dujardin est extrêmement touchant dans ce rôle d'écrivain déchu, qui a sombré à tel point dans l'alcoolisme qu'il a laissé partir sa femme et son fils, et qu'il ne s'aperçoit même pas que l'être qu'il aime est tout près de lui. Il confirme, par cette autre brillante interprétation, qu'il est capable de jouer divers registres, et qu'il est loin des rôles de ses débuts.

Le film traite peut-être un peu naïvement la question des sentiments entre les personnages, mais il n'en reste pas moins relativement émouvant. Le Bruit des Glaçons présente également l'avantage d'être visuellement beau, avec des plans travaillés, jamais contemplatifs, ou alors très peu, et il bénéficie d'un montage assez dynamique, ce qui permet de donner au film du rythme quand il semble s'essouffler à certains moments.

Le Bruit des Glaçons est un film surprenant, autant dans son intention que dans la manière de la traiter à l'écran, qui choque, mais permet également une réflexion intéressante sur la fragilité de la vie, sans pour autant sombrer dans le pathos ni se départir de son humour, du début à la fin du film.

Jeudi 27 janvier 2011 à 11:45


Canine (Kynodontas)
Sorti au cinéma le 2 décembre 2009, disponible en DVD.
De Yorgos Lanthimos.
Avec Christos Sergioglou, Michele Valley...
Interdit aux - 12 ans.

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On a du mal à se retenir de s'arracher les cheveux, la peau, et même le cerveau quand on voit que Canine a remporté le Prix Un Certain Regard à Cannes. Moi, ça me donne des envies de meurtres. 

Alors oui, le film part d'une bonne intention, et même mieux : une bonne idée, à savoir l'histoire d'une famille dans laquelle les trois enfants n'ont jamais mis les pieds hors de leur jardin, conservés dans la peur de l'extérieur, éduqués comme on le ferait de chiens, à qui on enseigne qu'un zombie est une petite fleur jaune, et un chat une créature féroce. Si on s'arrête à ce simple élément, le film peut paraître très intéressant, mais hélas, le traitement qui en est fait est à mourir d'ennui, et manque cruellement d'originalité, et d'un minimum d'action.
Personnellement, avec un tel "plot" de départ, je m'étais imaginé que l'intrigue allait tourner autour de la chute progressive du système éducatif des parents, et la rébellion des enfants. Il s'avère que c'est à peine évoqué, que les scènes, d'une lenteur abominable, s'enchaînent sur des raccords absolument pourris sur des toits d'usine, et on a finalement l'impression que le réalisateur n'a pas su quoi faire de son sujet, et, à défaut d'idée pour faire progresser son film, il préfère accumuler des scènes à caractère pornographique, d'une crudité effroyable, et d'un goût certain, car filmé avec une complaisance douteuse : ces scènes, qui vont jusqu'à présenter l'inceste le plus total, au lieu d'être filmées avec pudeur et discrétion, vont carrément jusqu'à nous faire assister à absolument tout, ce qui confère la sensation désagréable que le réalisateur cherche à tout prix à dissimuler son manque total d'originalité et d'idées pour faire avancer l'intrigue. Car, en effet, on peut lui reconnaître un talent certain pour choquer ses spectateurs, ce qui était sans doute le but du film, mais à mes yeux pas de la bonne manière. 

Malheureusement, en dehors de ces scènes de sexe, le film ne présente rien qui ne fasse avancer l'action. Les 15 premières minutes nous situent parfaitement la situation, l'éducation biaisée reçue par les enfants, etc... Seulement tout le film n'est qu'une longue alternance de scènes pornographiques et de "tranches de vie" (si vie il y a...), qui sont un long, très long, développement de ce qui aurait pu être simplement montré dans l'exposition du film.

L'innocence fausse des enfants, qui aurait pu être un thème poussant l'intrigue plus avant dans le film, est ainsi enfouie sous des démonstrations par dizaines de leur ignorance, répétitives, et franchement ennuyeuse dans le traitement. On a l'impression en écoutant les personnages parler d'écouter du mauvais Duras, et même si leur langage, dénudé de tout sens agressif, souvent similaire à celui de très jeunes enfants, a le bon goût de nous rappeler le Newspeak du roman d'Orwell, finalement, on s'ennuie rapidement de voir revenir en permanence les mêmes éléments naïfs de conversation, et en réalité, on s'aperçoit que le film tourne en rond.

Avec les prémices d'une rébellion de la part d'une des jeunes filles, au bout d'une heure quinze de film, (qui dure, pour info, 1h36), on se dit que enfin, enfin, les choses vont devenir intéressantes, si, bien entendu, on a eu le courage de regarder jusque là, et ce n'était pas gagné ! Malheureusement, et comme dans la plupart de ces films qui vous sous-tendent une réflexion qui finalement n'arrivera pas au bout de son propos, on se retrouve avec un mauvais cut au noir comme seule satisfaction. 

Le réalisateur, malgré une bonne idée originale, ne pousse pas la réflexion jusqu'à son point d'orgue. Il suggère, à certains moments, la déviance d'une société de consommation qui évoque sans tabous la violence et le sexe, mais on ne bâtit pas un film uniquement sur des éléments qui ne font que se répéter, ne surprennent donc jamais, et sont entrecoupées de scènes pornographiques complaisantes.

L'esthétique n'est pas sauvable non plus : aucune originalité de cadrage, mais des plans longs, vides, aussi jolis à regarder que le film de vacances de votre grand-père tourné avec un appareil photo.

Au final, on se retrouve avec un film long, ennuyeux, qui malgré des thèmes qui pourraient poser les bases d'une vraie réflexion, ne parvient pas à atteindre un spectateur blasé de tant de répétitions dans le propos, sans compter qu'il n'a pas payé sa place ou son DVD pour se voir offrir des scènes de cul qu'on trouve gratuitement sur Youporn. On peut se contenter de lire le synopsis, et se donner la peine de réfléchir par soi-même ensuite, on a tout à y gagner.

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