Le problème avec ce genre de films, c'est que les faire rentrer dans des cases est dangereux, et qu'un seul genre ne peut suffire à les contenir...
Scott Pilgrim (Scott Pilgrim vs. the World)
Sorti au cinéma le 1 décembre 2010.
De Edgar Wright.
Avec Michael Cera, Mary Elizabeth Winstead, Jason Schwartzmann...
Tous publics.
Sorti au cinéma le 1 décembre 2010.
De Edgar Wright.
Avec Michael Cera, Mary Elizabeth Winstead, Jason Schwartzmann...
Tous publics.
Un bide complet à sa sortie en salles. A peine distribué, Scott Pilgrim a été un échec pour le réalisateur génialissime Edgar Wright, qui avait pourtant fait ses preuves (et plus que ça) avec Shaun of the Dead et Hot Fuzz. Autant dire qu'on espérait une distribution, une promotion et un nombre d'entrées bien meilleurs que ça ! Et ça n'a pas été le cas. Si la critique n'a pas été désastreuse loin de là, le film était malheureusement étiqueté "Film de Geek" bien avant les premières images. Si pour Tron Legacy, cet étiquetage n'aura pas d'influence néfaste, il a fait un désastre pour Scott Pilgrim. Fidèle au comics original, Scott Pilgrim n'a pas réussi à toucher un public large, et c'est assez désespérant.
Si vous l'avez raté en salles, vous pourrez vous rattraper en l'achetant illico-presto en DVD ou en blu-ray.
Car quoi qu'on en dira, ce film est un chef d'oeuvre, et on en parlera encore dans dix ans comme d'une référence.
Scott Pilgrim s'impose comme un bijou d'inventivité, à tous les niveaux de la création. Le scénario est rythmé de A à Z, aucune longueurs, car si l'intrigue ne repose pas sur des rebondissements et des twists en série, il est emmené par ses personnages décalés, drôles, touchants...
Cascades en série, bastons à la Street Fighter hallucinantes, effets visuels d'une beauté et d'une fluidité incomparables, Scott Pilgrim affiche clairement son inspiration vidéoludique, sur le plan du scénario, du look des personnages, mais aussi au niveau de la mise en scène, qui n'a rien à envier aux plus grands gameplays de l'histoire du jeu vidéo. Les combats ne se ressemblent jamais, et à chaque "Evil Ex" rencontré, c'est un véritable festival, pour le plus grand plaisir de nos petites pupilles écarquillées ! Et puis, voir le jeune Michael Cera, gueule d'innocent gentiment benêt dans Juno, déjà beaucoup moins dans Be Bad !, est définitivement exceptionnel dans ce rôle d'amoureux transi, mais aussi complètement bad-ass quand la situation l'impose !
L'esthétique est irréprochable, et même absolument parfaite, doublée d'une grande originalité dans les cadrages. Les dialogues, dont chaque réplique est susceptible de devenir culte, sont d'une grande finesse, distillant un humour à l'anglaise comme on l'aime.
Musiques électro, rock'n'roll et chiptunes accompagnent le tout, concédant encore davantage au film une dimension "jeu vidéo" prononcée, sans oublier d'être méchamment drôle !
Scott Pilgrim est un de ces films qui instaurent à eux-seuls un nouveau genre, ou plutôt, qui transcendent tellement la classification cinématographique, qu'ils en deviennent des précurseurs, et leurs réalisateurs des visionnaires. Edgar Wright s'affiche clairement comme un réalisateur en avance sur son temps, peut-être un peu trop pour rencontrer le succès qu'il mérite, qui impose de nouveaux standards cinématographiques, et force le respect. Sa connaissance aigüe de la culture pop et son talent pour l'écriture de la comédie lui font nous proposer un film quelque peu hybride, transgenres, mais dont chaque élément, chaque aspect, prend forme et, malgré le résultat explosif du mélange des codes, reste parfaitement cohérent, surprenant, enthousiasmant.
Si vous l'avez raté en salles, vous pourrez vous rattraper en l'achetant illico-presto en DVD ou en blu-ray.
Car quoi qu'on en dira, ce film est un chef d'oeuvre, et on en parlera encore dans dix ans comme d'une référence.
Scott Pilgrim s'impose comme un bijou d'inventivité, à tous les niveaux de la création. Le scénario est rythmé de A à Z, aucune longueurs, car si l'intrigue ne repose pas sur des rebondissements et des twists en série, il est emmené par ses personnages décalés, drôles, touchants...
Cascades en série, bastons à la Street Fighter hallucinantes, effets visuels d'une beauté et d'une fluidité incomparables, Scott Pilgrim affiche clairement son inspiration vidéoludique, sur le plan du scénario, du look des personnages, mais aussi au niveau de la mise en scène, qui n'a rien à envier aux plus grands gameplays de l'histoire du jeu vidéo. Les combats ne se ressemblent jamais, et à chaque "Evil Ex" rencontré, c'est un véritable festival, pour le plus grand plaisir de nos petites pupilles écarquillées ! Et puis, voir le jeune Michael Cera, gueule d'innocent gentiment benêt dans Juno, déjà beaucoup moins dans Be Bad !, est définitivement exceptionnel dans ce rôle d'amoureux transi, mais aussi complètement bad-ass quand la situation l'impose !
L'esthétique est irréprochable, et même absolument parfaite, doublée d'une grande originalité dans les cadrages. Les dialogues, dont chaque réplique est susceptible de devenir culte, sont d'une grande finesse, distillant un humour à l'anglaise comme on l'aime.
Musiques électro, rock'n'roll et chiptunes accompagnent le tout, concédant encore davantage au film une dimension "jeu vidéo" prononcée, sans oublier d'être méchamment drôle !
Scott Pilgrim est un de ces films qui instaurent à eux-seuls un nouveau genre, ou plutôt, qui transcendent tellement la classification cinématographique, qu'ils en deviennent des précurseurs, et leurs réalisateurs des visionnaires. Edgar Wright s'affiche clairement comme un réalisateur en avance sur son temps, peut-être un peu trop pour rencontrer le succès qu'il mérite, qui impose de nouveaux standards cinématographiques, et force le respect. Sa connaissance aigüe de la culture pop et son talent pour l'écriture de la comédie lui font nous proposer un film quelque peu hybride, transgenres, mais dont chaque élément, chaque aspect, prend forme et, malgré le résultat explosif du mélange des codes, reste parfaitement cohérent, surprenant, enthousiasmant.
Bref, tu l'as dit, un inclassable à voir sans hésitation. Rien que pour les bastons de nanas ^^