stray-bullets

Blam, Bang, Boom !

Dimanche 17 avril 2011 à 23:29


Puisque j'avais dit que je les ferai, et que je ne les ai pas faites, et afin que vous sachiez ô combien ma flemme légendaire et moi sommes désolées, je vous annonce officiellement que d'ici les dix prochaines années je vous posterai mes critiques des récemment vus World Invasion : Battle Los Angeles et Joyeuses Funérailles

Voilà, je vous souhaite une excellente nuit, et je retourne baver sur Jason Statham. Et puis c'est tout.


http://stray-bullets.cowblog.fr/images/JasonStatham31280.jpg





Edit 03/05/2011 :

Je sais que je suis grave, mais alors grave à la bourre. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop. Ci-joint la liste des critiques que je vais poster (normalement) sous-peu :

Le Transporteur, de Louis Leterrier.
Rango, de Gore Verbinsky.
Tous les Soleils, de Philippe Claudel.
Sherlock Holmes, de Guy Ritchie.
Cliffhanger, de Renny Harlin.

Mercredi 13 avril 2011 à 21:49



Le Flingueur (The Mechanic)
Sorti au cinéma le 6 avril 2011.
De Simon West.
Avec Jason Statham, Ben Foster...
Interdit aux moins de 12 ans.



http://stray-bullets.cowblog.fr/images/TheMechanicPoster.jpg
 
Le Flingueur annonce le ton dès les cinq premières minutes : il s'agit très clairement d'un film typiquement bourrin, dont le scénario est aussi épais que du papier cigarette, et dont le budget a été englouti dans les scènes de fight, d'explosions, de casse en tout genre et de bonnes vieilles giclées d'hémoglobine. N'allez pas voir Le Flingueur en espérant y voir un film intelligent et élaboré, ça n'est pas le cas. Très old school, Le Flingueur se situe très clairement dans la catégorie de ces films sans prétention gonflés à la testostérone, sans autre but que d'offrir un spectacle violent et fun pendant une heure et demie. Et parfois, ça fait du bien ! 


Inutile de s'attarder sur un scénario ultra-simpliste, prévisible, sur des personnages archétypaux et sur une narration des plus évidentes ; le film n'est absolument pas original pour deux sous (d'autant qu'il s'agit d'un remake), et reste dans la lignée des films d'actions des 80's. En somme, un tueur trompé, un petit nouveau qui veut apprendre, et beaucoup de bordel. Mais cette simplicité ne nuit pas tant que ça, puisque dans son apparente simplicité, le film s'enchaîne bien, sans grosses incohérences, si ce n'est à la fin (mais pouvait-il en être autrement ? Personnellement, cette fin capillotractée m'a bien faite rire moi !). Le film est un peu long à se mettre en place, mais une fois que c'est parti, c'est parti comme dirait l'autre !
Jason Statham confirme que les rôles de gros bras badass de film d'action, c'est son truc, et Ben Foster est tout à fait convaincant.

http://stray-bullets.cowblog.fr/images/jasonstathamasarthurbishopinthemechanic.jpg(Non mais sérieusement, il a pas la gueule d'un mec qu'il faut pas faire chier ?!)


L'intérêt du film réside donc principalement dans les scènes d'action (c'est-à-dire 99% du film), bien filmées, bien mises en scène, à la fois gore, rythmées, et funs ! D'ailleurs, visuellement parlant, le film est drôlement bien léché. Ajoutez une bonne grosse musique par dessus, et en avant, compagnie. Sans prétention aucune, le film parvient à distraire, malgré une VF pourrie qui doit ruiner une bonne partie des dialogues. La fin du film, critiquée, est certes, un peu tirée par les cheveux, carrément prévisible aussi, mais sans vouloir spoiler, si Statham mourrait à la fin, vous trouveriez ça normal vous ? Bah personnellement non.

Bref, vous l'aurez compris, Le Flingueur est un film qui ne vaut que si l'on peut trouver marrant un étalage bourrin d'une heure et demie, avec un scénario réduit à son minimum syndical, au casting musclé et aux répliques toutes plus décalées les unes que les autres. Et puis bon, moi, on me montre des abdos, du sang, des fights, et j'suis contente, alors... (Je caricature, n'allez pas penser que je suis incapable de regarder des films sérieux non plus...).


 

Mardi 12 avril 2011 à 14:31


The Tourist
Sorti au cinéma le 15 décembre 2010, DVD/Blu-ray le 19 avril 2011.
De Florian Henckel von Donnersmarck
Avec Johnny Depp, Angelina Jolie, Paul Bettany...
Tous publics.

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Remake du film français Anthony Zimmer (2005) de Jérome Salle, The Tourist se veut une tragi-comédie fondée sur les quiproquos (du moins c'est ce qu'on croit), légère mais sans grande surprise. Le scénario, pour le moins assez original bien que finalement basé sur des stéréotypes du cinéma d'action ou d'espionnage, permet de nombreux rebondissements. Certaines longueurs sont toutefois à déplorer, mais il s'agit plutôt d'essoufflement, notamment à la fin de certaines scènes d'action ou de poursuite, ou finalement la tension redescend comme un ballon qui se viderait de son air, un peu "à l'arrach" au niveau des transitions. Malgré cette petite faiblesse, qui tient plus d'un montage un peu fainéant que d'autre chose, le film se laisse bien regarder. Il n'est pas très long, et n'a donc pas vraiment le temps de s'égarer dans les méandres d'un scénario qui cherche parfois à se compliquer inutilement la vie. La fin, un peu bâclée, apparaît comme un Deus Ex Machina de théâtre grec, mais l'ultime rebondissement apporte un éclairage tout à fait nouveau au film, un peu incohérent peut-être, mais raffraîchissant et pas déplaisant du tout, même si un peu attendu, surtout si on considère les vingt dernières minutes du film. En bref, l'histoire, bien qu'exploitant des éléments parfois connus, nous fait regarder le film de A à Z sans décrocher, ou très peu.

Johnny Depp, bien que loin de ses plus grandes performances, est très à l'aise dans son rôle, dont les multiples facettes se retrouvent à l'écran du fait de son incroyable expressivité. Angelina Jolie, de la même manière, ne livre pas sa plus hallucinante prestation, puisqu'elle est la belle jeune femme qui oscille sans cesse entre le rôle de la manipulée et de la manipulatrice, sans être fade pour autant, l'actrice ayant bien assez de personnalité pour captiver, à la fois les personnages du film et le spectateur. La solidité des personnages tient donc davantage de l'aura incroyable de ses têtes d'affiches (et ce jusque dans les seconds rôle : Paul Bettany *_*) que de l'étoffement de leur caractère par le scénario : le charme opère, mais un casting un peu moins bankable aurait probablement rendu les personnages un peu trop transparents.

D'un point de vue visuel, le film n'a pas de défaut majeur, mais ne brille pas non plus par sa grande originalité : en somme, le film reste assez académique dans ses cadrages, dans son montage, comme dans ses transitions. Toutefois, des erreurs de raccord frappantes peuvent heurter l'oeil et à ce niveau de jeu, c'est un peu dommage. Un certain manque de dynamisme est notable, certes, mais pas au point de s'ennuyer, loin de là. La musique de James Newton Howard ne casse pas non plus trois pattes à un canard, mais elle est néanmoins suffisamment présente pour souligner avec justesse l'action (et quand on voit les soupes musicales de certains films aujourd'hui, ou à l'inverse un minimalisme qui laisse trop de vide sur la bande sonore, on se dit que c'est bien suffisant !) au bon moment.

En résumé, The Tourist est pas un grand film, pas vraiment mémorable, mais qui a le mérite de faire passer un bon moment au spectateur. Un moment de détente, anti-prise de tête, avec ses incohérences, et des fautes de raccord régulières, effacées en grande partie par le charisme des deux acteurs principaux, sans aucun doute les deux piliers du film.

Mardi 12 avril 2011 à 14:21

 

Sans Identité (Unknown)
Sorti au cinéma le 2 mars 2011, DVD et blu-ray disponibles le 19 juillet 2011.
De Jaume Collet-Serra
Avec Liam Neeson, Diane Kruger...
Tous publics.


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Entre Taken et Jason Bourne. Sur l'affiche de Sans Identité, pas de doutes possibles. Sauf que finalement, en sortant de Sans Identité, on garde une telle impression de déjà-vu qu'on reste sur une petite déception.

L'histoire, qui part d'une usurpation d'identité, ne cesse de passer de twist en twist jusqu'à la fin, complètement artificielle, un déclic qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. Sans vouloir spoiler, si vous avez vu et aimé les Jason Bourne, Sans Identité ne vous paraîtra ni original ni mémorable. La force du film ne réside donc pas dans son scénario, "inspiré" par des modèles qu'il ne rejoint à aucun moment, même au niveau technique (et pourtant, certaines scènes d'action des Jason Bourne sont tellement brouillons qu'on pourrait se dire que faire mieux avec de nouvelles techniques est possible). A force de vouloir s'enfoncer dans le film d'espionnage, Sans Identité se noie sous les incohérences qu'il tente de camoufler sous du vocabulaire très "Guerre Froide/Allemagne de l'Est/CIA". Le début du film est très lent, peut-être un peu trop, mais ce début a le mérite de bien poser les choses, d'insister sur le traumatisme du personnage principal, mais après cinq scènes où personne ne le reconnaît et ou rien de ce qu'il croit ne semble vrai, il me semble que le spectateur un peu intelligent aura compris l'idée. Ainsi, sur 1h50 de film, on a au moins 40 minutes d'incertitude totale, plus ou moins longues selon qu'on appréciera ou non la redondance de certaines scènes, puis on enchaîne sur le film d'espionnage à part entière, et un dénouement relativement copié (parce qu'il faut bien le dire) sur La Mémoire dans la Peau.

En revanche, d'un point de vue visuel, le film, bien que pas franchement révolutionnaire, est drôlement bien fichu et bien léché. Il bénéficie d'un montage dynamique et rythmé, doublé d'une bande-son composée par John Ottman qui donne une bonne profondeur sonore au film, et la lumière et la photo sont plus que satisfaisantes. Petit bémol lié aux scènes de flash-back, malgré une volonté esthétique non-dissimulée, on tombe un peu trop dans le cliché (parfois niais).  De plus, les scènes d'action sont rapides et violentes, le film n'y va pas avec le dos de la cuillère, et c'est d'ailleurs l'intérêt majeur du film, le deuxième intérêt étant le casting (mention spéciale à Liam Neeson, ultra-convaincant dans tous les aspects de son rôle).

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Pour conclure, Sans Identité se laisse regarder sans soucis, parce que dynamique, parce qu'explosif, surtout dans sa deuxième moitié, mais les incohérences et les "inspirations" sont un peu trop présentes à mon goût pour que le film se hisse au niveau supérieur. On reste sur une certaine déception donc, qui dans mon cas rendra l'achat du dvd superflu.

Lundi 11 avril 2011 à 14:31



http://stray-bullets.cowblog.fr/images/leflingueurremake201018687660338298.jpg
(Non, ça ne devient pas une habitude de menacer mes lecteurs avec des photos)


 
Je vous dois des excuses. Enfin, au moins à mon Sponsor. Parce qu'il a payé pour que vous ayez un fond qui rende le blog illisible. 

Bref, j'ai été absente toute la semaine dernière, j'ai des tas de critiques en retard, parce que je ne peux me contenter de trois lignes pour donner mon avis. La bonne nouvelle, c'est qu'à partir de demain soir, je suis officiellement en vacances, et entre deux séances de sport, je pense que je pourrai tout à fait me consacrer davantage à la publication. De toutes façons, sur le cinéma, je suis intarissable, tant pis pour vous. Tout ça pour vous dire que vous réentendrez  bientôt parler de moi, c'est promis.

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